Le jardin est un peu triste en ce moment, la plupart des plantes étant entrées en hibernation... sauf le cresson, qui s'est ressemé partout pour mon plus grand bonheur ! Pour changer de la traditionnelle (et délicieuse) soupe au cresson, j'ai improvisé une sauce à tartiner sur des pommes de terre ou tout simplement sur une tranche de bon pain.

Cressonnade aux noix

- Une belle botte de cresson (alénois)
- 2 ou 3 cuillers à soupe d'huile d'olive
- 1 cuiller à soupe de jus de citron
- 1 poignée de cerneaux de noix
- sel

Effeuillez et lavez soigneusement le cresson. Mixez les feuilles. Ajoutez ensuite chaque ingrédient en mixant à chaque fois.
Cette cressonade se conserve quelques jours au frigo dans un bocal hermétique.

Jack be little deviendra grand et...farci !

Avec les pâtissons, ces courges miniatures sont l'une de mes plus belles récompenses au jardin.

Evolution d'une petite cucurbitacée parmi ses congénères pâtisson et courgette ronde

Tout a commencé avec 3 petites graines semées en poquet ...le plant le plus costaud a vite pris sa place.
Les fleurs se sont épanouies, puis ont donné naissance à de jolis fruits qui ont grossi, grossi ...

...ça y est, l'heure de la récolte a sonné !

On va pouvoir cuisiner et déguster ...mmm...c'est presque trop cruel !

Cucurbitacées farcies au quinoa

Ingrédients :
Quelques courges "originales" (et pas trop grosses pour pouvoir tenir dans un plat !)
Un poivron et un oignon
Du quinoa
Quelques herbes du jardin
Du gruyère râpé ou du parmesan

Cuire les courges quelques minutes à la vapeur (pas trop longtemps, sinon la peau risque d'éclater).
Cuire le quinoa dans 2 fois son volume d'eau (saler en fin de cuisson).
Emincer le poivron et l'oignon et les faire revenir à la poêle dans un peu d'huile. Ajouter en fin de cuisson quelques herbes aromatiques (sarriette, thym, sauge ...au choix). Réserver.
Découper les "chapeaux" des courges cuites et creuser la chair (ôter les graines si besoin : celles du pâtisson se mangent, mais celles des jack be little restent dures). Mélanger la chair avec le quinoa et la poêlée poivron-oignon.
Remplir les courges avec cette farce, parsemer de gruyère râpé ou de parmesan et remettre les chapeaux.
Disposer dans un plat et mettre au four pour quelques minutes.
Comme il restait de la farce, je l'ai mise dans le fond du plat, avec les courges par-dessus.

Voici venu le temps de vous révéler le secret de mon long silence sur ce blog Eh oui, c'est l'une de mes premières récoltes au potager ..."mon" potager, enfin ! Cela fait déjà quelques mois que je prend soin de ce jardin du mieux que je peux, et que je plonge avec bonheur mes mains dans la terre. Pas facile d'être un bon jardinier, de laisser faire parfois au lieu d'intervenir ...j'essaye d'être le plus possible à l'écoute de la terre et de ses habitants, animaux ou végétaux ...et on peut dire qu'ils s'expriment ! A bientôt pour la suite des aventures du potager !

Pas le temps d'écrire un long message ...juste l'envie de partager avec vous mon émerveillement devant la poésie du printemps ...

En ce printemps cahotique, où les jours se suivent et ne se ressemblent pas, mais alors pas du tout sur le plan météorologique, les pucerons s'en donnent à coeur joie ! J'ai eu beau planter de l'ail autour des fraisiers, les arroser d'une macération maison (d'ail aussi), rien n'y fait : ils s'accrochent et avalent goulûment la sève des jeunes plantes. Mais après tout, ils auraient tort de ne pas en profiter, d'autant plus qu'aucun ennemi ne vient les chasser. Pour tenter d'attirer de précieux auxiliaires (coccinelles, abeilles, syrphes etc ...), j'ai donc entamé une vaste campagne publicitaire sur la région de mes fenêtres, avec hébergement et nourriture gratuits à la clé ! Au menu : repas équilibré à base de nectar et pollen abondants (provenant de fleurs mellifères variées) et pucerons verts bien dodus ...le tout à discrétion. Quant à l'hébergement, il se fera en collectivité, dans une cabane 4 étoiles tout confort et de haute qualité environnementale ! Voici donc ma dernière création, que je vous présente ci-dessous, non sans fierté ! Cette cabane à insectes a été réalisée uniquement en matériau de récup' : une caisse en bois pour bouteille de vin (ne me demandez pas où est passée la bouteille ;-), à l'intérieur de laquelle j'ai disposé des pommes de pin, des bouts de bois mort, des morceaux de bambous plus ou moins creux, de la paille, des roseaux séchés, un pot en terre brisé etc... Reste à espérer que cette chambre d'hôtes attirera la clientèle !

Une petite impro sur un air indien pour mettre à l'honneur les légumes primeurs de notre maraîcher "amapien". Ingrédients : - 1 botte de navets - 1 botte de radis roses - 250g d'épinards frais (ou plus) - 1 bloc de tofu (125 g) Pour le vaghar et l'assaisonnement : - ghee (beurre clarifié) ou huile d'olive - graines de coriandre - graines de moutarde - graines de cumin - curcuma - 2 cuillers à soupe de miel assez liquide - sauce tamari - jus de citron Préparation : Epluchez et coupez les navets en quartiers. Gardez les radis entiers (sauf s'ils sont trop gros). Otez les tiges trop grosses des épinards. (conservez les feuilles des navets et des radis qui feront une excellente soupe). Coupez le tofu en petits dés. Mettez de côté tous les légumes et le tofu. Préparez le vaghar : faites chauffer le ghee dans une sauteuse. Versez dedans les graines préalablement moulues et le curcuma et laissez rissoler quelques secondes en remuant. Ajoutez immédiatement le tofu en remuant, puis les navets et les radis. Versez le miel et remuez pour bien imprégner tous les ingrédients. Laissez mijoter à couvert. Ajoutez les épinards à la fin car ils cuisent beaucoup plus vite. Ajoutez le tamari (attention, ça remplace le sel !) et le jus de citron. Remuez le tout et laissez encore mijoter quelques minutes à couvert. Voilà, cette recette était une pure improvisation mais elle s'est révélée très savoureuse !

Un pique-nique entre amis m'a donné l'occasion de me remettre aux fourneaux pour préparer un dessert présentable ...et (plus que) mangeable. Je me suis donc lancée dans la confection d'un baklava, pâtisserie traditionnelle turque exquise, qu'on peut difficilement classer dans la catégorie "light" !
Toujours incapable de suivre une recette à la lettre, j'ai d'emblée modifié quelques ingrédients de la recette "originale" (qu'on trouve entre autres sur Marmiton) pour l'adapter aux moyens et aux envies du bord. Le résultat était sans doute très différent mais agréable pour les yeux et les papilles :

Recette (pour 10 à 20 convives, selon les appétits et les gourmandises !) :

Pour le baklava :
- 16 feuilles de brick (normalement, il faut des feuilles filo)
- environ 200 g de pistaches et amandes concassées
- de la compote de pomme maison (c'est quand-même bien meilleur)
- un mélange moitié purée d'amandes-moitié lait de riz (pour remplacer le beurre ...ne me demandez pas pourquoi, c'est comme ça !)

Pour le sirop :
- 200 g de sucre
- 2 càs de miel liquide
- 1 càs de jus de citron
- 1 càs d'eau de fleur d'oranger (comme je n'en avais pas, j'ai mis du sirop de verveine à la place)

Préparation du sirop : mettre tous les ingrédients dans une casserole. Porter à ébullition tout doucement et laisser réduire pendant 15 minutes environ. Laisser refroidir le sirop.

Préparation du baklava : dans la lèchefrite du four graissée, poser 4 feuilles de brick. Avec un pinceau, badigeonner généreusement du mélange purée d'amandes-lait de riz. Etaler de la compote de pommes puis parsemer (encore généreusement) les pistaches et amandes concassées. Poser par-dessus 4 feuilles de brick et recommencer la même opération. Et ainsi de suite jusqu'à épuisement des ingrédients, en terminant par 4 feuilles de brick badigeonnées.

Faire des incisions en losange sur toute la surface du baklava. Le faire cuire au four (préchauffé) pendant environ 10 min, jusqu'à ce qu'il devienne croustillant et doré (mais pas cramé). Lorsqu'il est encore chaud, étaler dessus le sirop refroidi.

Patience ...il paraît que c'est encore meilleur le lendemain, voire le surlendemain (hypothèse impossible à vérifier dans notre cas ;-) 

De sa couleur vive, la betterave a illuminé notre table du réveillon, pour le plaisir des yeux et des papilles (enfin, j'espère que tous nos convives en ont pensé autant !)

Pour ces 2 entrées légères, la base est la même. Seule la présentation change :
- des betteraves cuites
- 1 yaourt de brebis
- ciboulette ciselée finement, gingembre râpé, sel & poivre
...à quoi il faudra ajouter un peu de lait végétal et d'agar-agar pour la deuxième recette.

Plat n°1 :

Mixer 2 ou 3 betteraves cuites avec la ciboulette et le gingembre (en quantités variables selon les goûts) jusqu'à obtention d'une purée (presque) lisse. Rectifier l'assaisonnement (sel, poivre etc ...) et remixer si besoin. Farcir avec la moitié de ce mélange des champignons de Paris (lavés et sans leurs pieds).
La petite crème au milieu est faite avec le reste de betterave mixée et une bonne cuiller à soupe de yaourt de brebis mélangés. Les légumes à tremper dedans sont au choix bien sûr, mais les endives, ça fait joli et c'est de saison !

Plat n°2 :

Mixer 2 ou 3 betteraves (avec un peu de gingembre râpé si on aime). Diluer 1 g d'agar-agar dans un peu d'eau, porter à ébullition, et verser dans le mélange de betterave. Mixer le tout à nouveau et remplir des petits moules à mi-hauteur. Mettre au frigo pendant quelques minutes, le temps que le mélange se fige.
Même opération avec le yaourt de brebis cette fois, mixé avec de la ciboulette. Diluer 1 g d'agar-agar dans 150 ml de lait végétal (soja, riz ...), porter à ébullition et mixer avec le yaourt. Verser délicatement dans les moules au-dessus du mélange de betterave. Remettre au frigo pour au moins 1 heure. Démouler soigneusement, et servir comme vous voulez ! Ici, ce sont des graines germées tout autour (je sais, ça fait bizarre sur la photo ...).

Me voici de retour ...un peu en retard certes, mais il paraît qu'on a tout le mois de janvier pour se souhaiter plein de bonnes choses pour l'année à venir ! Ca veut dire qu'après, on n'a plus le droit d'être optimiste ? Non non, pas question de jeter tous ces mots gentils et ces sourires à la poubelle, de se remettre à marcher la tête basse sans croiser l'oeil du voisin ...halte au bonheur jetable, la fête est possible tous les jours de l'année !

Tour à tour exubérante ou secrète, facétieuse ou sérieuse, enjôleuse ou discrète, agitée ou sereine, polychrome ou monochrome, Venise dévoile son caractère versatile... Balade par ruelles et canaux, d'un quartier à l'autre, de rive en rive et d'île en île : album photo de Venise