Dans le pétrin
Quel plaisir de faire son pain ... pétrir la pâte avec force et douceur à la fois, la sentir changer de consistance au fur et à mesure sous ses mains jusqu'à obtenir l'homogénéité et l'élasticité parfaites ! C'est pourquoi j'ai toujours refusé de laisser entrer dans notre cuisine une machine à pain qui pétrit, lève et cuit sans le moindre effort. Cela dit, je ne nie pas que ces machines puissent produire des pains délicieux ...mais quand-même, la consistance ...bof bof... Mais stop, là n'est pas le débat.
Donc, après des années (des mois ? bon d'accord) à me lever aux aurores plusieurs fois par semaine pour pétrir, mon compagnon m'a proposé d'investir dans un pétrin "familial" (un modèle pouvant tenir dans une petite cuisine). Au début, j'ai rechigné, prétextant que c'était trop cher, trop encombrant, et que, surtout, je n'aurais plus le plaisir de pétrir manuellement. Mais finalement, ses arguments (gain de temps, possibilité de faire d'autres types de pâtes et au final, un modèle pas trop cher trouvé sur internet) ont eu raison de mon obstination.
Et voici la bête
Le même en plein travail
Oui, j'avoue, j'ai cédé et je n'en suis pas mécontente : pour le gain de temps, c'est certain, je peux maintenant faire autre chose pendant que le pétrin travaille. De plus, il est facile d'emploi, sans fioritures ni gadgets inutiles et se range facilement dans un placard.
Toutefois, après l'avoir laissé faire pendant une dixaine de minutes, je ne peux résister à l'envie de mettre la main à la pâte et de finir par un petit pétrissage manuel (nécessaire de toute façon, car la texture n'est jamais satisfaisante à la sortie du pétrin).